Napoleon Series Archive 2012

Henri-Ignace Brechtel (1784-1856).

"BRECHTEL (Henri-Ignace), lieutenant-colonel d'artillerie, officier de la légion-d'honneur, chevalier de Saint-Louis, né le 1er février 178[4], à [R]ülzheim, département du Bas-Rhin. Dès sa jeunesse, il montra beaucoup de goût pour l'étude, et bientôt une vocation prononcée pour les armes. Il fut admis, le 18. brumaire an 11, a l'école Polytechnique. Deux ans après, il passa à l'école d'artillerie et de génie de Metz, et fut nommé lieutenant en second dans le 3me régiment d'artillerie à cheval, le 9 mars 1806. Il partit aussitôt pour la campagne de Prusse, se distingua à Schleitz, à Jéna, à Halle, a Lubeck, à Eylau et à Heilsberg, où l'empereur lui accorda la décoration de la légion-d'honneur, et lui donna des éloges qu'il mérita de nouveau à la mémorable bataille de FriedIand, en combattant, le bras en écharpe, à la tête de l'artillerie de la division Latour-Maubourg. En 1808, il entra en Espagne avec la division Milhaud, et rendit d'importans services à Burgos,Ciudad Réal, Santa-Crux, Talaveyra et Almonacid. Décoré de la. croix d'officier de la légion-d'honneur, après cette dernière affaire, il prit une part active aux combats qui précédèrent la bataille d'Ocana, dans laquelle un boulet de canon lui fracassa la jambe. Le maréchal duc de Dalmatie cherchait à le rassurer sur la gravité de sa blessure; l'intrépide Brechtel lui répondit: "M. le maréchal, c'est une jambe de'moins; mais cela n'empêchera pas d'être sous peu a cheval et combattant." Brechtel supporta courageusement l'amputation, et, fidèle à sa promesse au maréchal, il fut recevoirde nouvelles blessures dans les campagnes de Russie et de Saxe. Il avait été nommé capitaine au commencement de 1810, et chef d'escadron dans le mois de juin 1812. Il était major, quand il mérita d'être nommé, par Napoléon, le brave des braves, à la bataille de la Bérésina, où toute l'armée fut témoin du courage et de l'activité qu'il déploya, lorsqu'il concourut, avec la division Legrand, dont il commandait l'artillerie, à soutenir le passage du pont. Le major Brechtel, qui est resté, jusqu'aux derniers coups de fusil tirés contre, la France, au rang de ses défenseurs, était en 1813 a la tête de l'artillerie de Spandaw, et commandait, en 1815, la place de Neuf-Brissac, pendant son blocus. Retiré aujourd'hui en Alsace, il n'attend que le signal de la patrie, pour sacrifier, à sa gloire, à son indépendance et à sa prospérité, le reste d'un sang tant de fois versé pour elle."
http://books.google.com/books?id=7S2IUvIwSNUC&pg=PA448

Base leonore:

http://www.culture.gouv.fr/LH/LH028/PG/FRDAFAN83_OL0355032v001.htm

"... Lieutenant de Roi de 3ème classe (17/1/1815); Lieutenant-colonel d’Artillerie à cheval; Commandant militaire du Palais de Versailles et des Trianons (1832-1856); ... Chevalier de St-Louis (1/11/1814); Epoux d’Elisabeth MARSLAND (9/7/1797 à Heaton-Norris – Angleterre – 9/6/1860 près de Trouville); Mort le 12/9/1856 dans la demeure de son gendre, sise au n° 31, rue St-Honoré, Versailles (Seine & Oise). Même caveau que son gendre Claude Hippolyte William BOSSAN de CARAGNOL (voir ce nom). Cimetière St-Louis, canton G ouest, 1ère ligne, Versailles (Yvelines). " See

http://seynaeve.pagesperso-orange.fr/page_b.htm

See also:

http://gw1.geneanet.org/garric?lang=es&p=henri+ignace&n=brechtel

Of possible interest:

Discours prononcé à Versailles, le 15 septembre 1856, sur la tombe de M. Henri-Ignace baron Brechtel, lieutenant-colonel d'artillerie en retraite... par M. le général de division Mis de Lawoestine,... Versailles: imp. de Montalant Bougleux, 1856