Napoleon Series Archive 2013

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Archives de l'Empire.

12743. — AU MARÉCHAL BERNADOTTE.

Saalfeld, 7 juin 1807, 11 heures du matin.

Mon Cousin, je reçois votre lettre. J'ai appris avec la plus grande peine que vous aviez été blesse. Je désire que vous ne perdiez pas un moment à vous rendre dans Danzig ou dans Marienburg. Il est possible que je l'asse un mouvement, et vous savez tous les dangers atturhrs aux derrières d'une armée. Je vois avec grand plaisir que M°" Bernadotte se trouve dans cette circonstance près de vous. Je désire votre prompt rétablissement et vous revoir à la tète de mon corps d'armée pour le bien de mon service, mais aussi par l'intérêt particulier que je porte à tout ce qui vous regarde.

Je suis encore à deviner ce que l'ennemi a voulu l'aire; tout cela m'a bien l'air d'un coup d'étourdi. Je réunis aujourd'hui à Mohrungen mes réserves d'infanterie et de cavalerie, et je vais tâcher de trouver l'ennemi et de l'engager dans une bataille générale, afin d'en finir.

J'ai envoyé le général Victor pour commander provisoirement votre corps; à vous parler franchement, j'ai une médiocre confiance dans le général Pacthod ; j'en ai beaucoup d.ms le général Dupont; mais la division qu'il commande est si importante, que ce déplacement aurait trop d'inconvénient.

but then again

COMBAT DE SPANDEN.

Le 5 juin, l'armée russe se mit en mouvement. Ses divisions de droite attaquèrent la tète de pont de Spanden, que le général Frère défendait avec le 27° régiment d'infanterie légère. Douze régiments russes et prussiens firent de vains efforts; sepl foi-: ils les renouvelèrent, et sept fois ils furent repoussés. Cependant le prince de PonteCorvo avait réuni son corps d'armée; mais, avant qu'il pût déboucher, une seule charge du 17' de dragons, faite immédiatement après le septième assaut donné à la tète de pont, avait forcé l'ennemi à abandonner le champ de bataille et à battre en retraite. Ainsi, pendant tout un jour, deux divisions ont attaqué sans succès un régiment, qui, à la vérité, était retranché.

Le prince de Ponte-Corvo, visitant en personne les retranchements, dans l'intervalle des attaques, pour s'assurer de l'état des batteries, a reçu une blessure légère, qui le tiendra pendant une quinzaine de jours éloigné de son commandement. Notre perte dans cette affaire a été peu considérable. L'ennemi a perdu 1,200 hommes et a eu beaucoup de blessés.

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